Mali
Le Numérique comme outil participatif de gouvernance
La Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, en partenariat avec Orange Mali a organisé ce 17 juin à Bamako une conférence-débat sur le "Numérique comme outil participatif de gouvernance".
En effet, comme nous le savons tous, les nations modernes et prospères affichent un indice élevé dans leur capacité à produire un rendement. Pendant ce temps, les pays sous ou en voie de développement eux, restent loin, voire très loin derrière les pays développés dans l’appropriation de l’économie numérique aux fins du développement durable et de lutte contre la corruption. Selon le dernier classement des Nations Unies pour la gouvernance, le Mali occupe la 181ème place sur 193 pays classés, avec un score de 0,16 sur 1. Le score moyen de l’Afrique est de 0,26, le Mali se situe largement en dessous de la moyenne mondiale, qui est de 0,47.
Pourtant, le Mali a été l’artisan de l’un des plus grands plaidoyers politiques en faveur du développement des TIC en Afrique. Il a été dans ce cadre, l’organisateur de grands évènements, depuis la tenue de la conférence internationale sur «l’Afrique et les Nouvelles Technologies» organisée en octobre 2015 à Genève, coprésidée par le Mali et le Conseil d’Etat de Suisse et le Canton de Genève. Une conférence qui a abouti à la création du réseau consultatif sur les stratégies d’information en Afrique, plus généralement connu sous l’acronyme d’ANAÏS.
L’enjeu pour le Mali dans le secteur de la lutte contre la corruption pour les années à venir consiste non seulement à pérenniser les acquis déjà réalisés, mais surtout à accélérer son insertion à travers la bonne gouvernance, via une intégration massive et inclusive du numérique au niveau de tous les acteurs de la société : l’État, l’administration, les entreprises et les citoyens.